Peut-être êtes-vous tombé sur cette info insolite, un Vélib, les vélos en libre-service parisien, a été retrouvé à Mayotte, à plus de 8 000 kilomètres de la capitale française. Comment cela est-possible ? C’est à l’heure actuelle toujours un mystère car les Vélib ne sont pas équipés de système de géolocalisation contrairement à une nouvelle génération de vélos en libre-service qui prennent d’assaut les capitales européennes. Pourtant selon les villes, ces vélos ont parfois du mal à s’implanter, notamment dû au vandalisme. De plus, une nouvelle concurrence a fait son apparition, les trottinettes électriques qui sont devenues plus qu’un loisir. On vous fait un point sur les nouveaux moyens de locomotion en libre-service.
Si les vélos en libre-service existent depuis une dizaine d’années dans la plupart des grandes villes européennes, tous les utilisateurs ont un jour été confrontés aux mêmes problèmes. Il peut arriver de ne pas trouver un vélo dans la station la plus proche ou qu’une station soit pleine ce qui rend impossible la restitution du vélo et pousse l’utilisateur à en chercher une autre. Des entreprises se sont donc penchées sur un système qui permettrait d’éviter ces problèmes. C’est ainsi que des compagnies comme Gobee.bike ou Ofo en France, ou encore Lidl Bikes en Allemagne ont proposé un système de vélos en libre-service, sans station. Une application permet de géolocaliser les vélos afin de pouvoir utiliser le modèle le plus proche.
Depuis quelques mois de nombreuses villes ont vu apparaitre des services de location de trottinettes électriques que ce soit à Bruxelles ou à Paris. Le principe est le même que pour la nouvelle génération de vélos, il n’y a pas de stations. La géolocalisation permet de trouver la trottinette la plus proche et ainsi de l’utiliser. Mais que ce soit pour les vélos ou pour les trottinettes, ces services sont confrontés à une vague de vandalisme : dégradations, vols… Certaines entreprises ont jeté l’éponge, comme Gobee.bike. C’est aussi le cas aux États-Unis où des trottinettes ont été volées à San Francisco ou encore à Austin, quand le système de vélo en libre-service a été abandonné à Baltimore. Alors pourquoi tant d’incivilités et quelles sont les solutions possibles ?
C’est le casse-tête de ces entreprises. Si des vols ont été possibles, c’est notamment à cause de systèmes de géolocalisation trop facilement mis hors d’usage. On peut alors penser à un système de géolocalisation plus évolué comme ceux de Verizon Connect par exemple qui équipent des sociétés de livraison. Néanmoins, ces systèmes sont couteux et les entreprises proposant des services de locomotion citadin ne prendront certainement pas ce risque. Alors comment éviter les incivilités ? Ces entreprises sont pour la plupart asiatiques. En Asie, de nombreux agents sont payés pour replacer les vélos et éviter qu’ils soient laissés au milieu d’un trottoir. Il est peu probable que ces entreprises tentent cette opération en Europe où la main d’œuvre est plus couteuse. On peut donc penser à un système de bonus-malus pour l’utilisateur selon l’endroit où il laisse le vélo. Un vélo bien garé pousse moins aux incivilités. C’est une piste à suivre… !
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