Test – Parrot Minidrone SWAT
5 ans après avoir cassé ma tirelire pour acheter le premier drone grand public, avec la fiabilité d’une cafetière en carton, l’occasion m’est donnée de me rendre compte de la progression de ces gadgets high-tech avec le tout nouveau minidrone volant SWAT. Parrot revient en effet en cette fin d’année avec une gamme de mini-drones volants, roulants, et même flottants.
On déballe…
Une petite boite noire posée sur mon bureau, qu’on pourrait croire vide tant elle est légère, contient le mini-drone SWAT, qui peut voler, prétend l’emballage, même la nuit. A l’intérieur, c’est assez simple : le drone de 17 cm de côté, une batterie de la taille de 2 carrés de sucre, un câble micro USB, une petite feuille d’autocollants et un petit manuel. L’assemblage du drone se fait en 2 temps 3 mouvements, et il faut juste ne pas oublier qu’un smartphone ou une tablette Apple ou Android est nécessaire au fonctionnement de l’appareil.
On s’envole
Une fois le micro interrupteur enclenché et l’application installée, vient le moment de faire son premier…. upgrade du drone, et l’application vous prévient : cela prend 2 heures via Bluetooth 4.0, et une minute via le câble USB, voilà qui est clair !
Allez, cette fois c’est la bonne ! Le drone m’attend avec ses yeux verts allumés. J’appuie sur le bouton Take-off, et l’engin prend son envol est se stabilise à 1m50 du sol, en faisant le bruit d’un essaim d’abeilles.
Monter/descendre, pivoter vers la gauche/la droite, ça c’est pour le pouce gauche. Avancer/reculer, glisser à gauche/droite, voilà pour le pouce droit, c’est assez simple et le drone se montre très réactif. Vous pouvez également utiliser deux autres modes de pilotage, un mode expert et un mode joystick. Ensuite, quelques fonctions plus avancées : je peux régler la luminosité de 2 diodes leds qui éclairent devant le drone, même si leur utilité est limitée vu l’absence de caméra sur l’avant du drone. En effet, il ne faut pas le quitter des yeux cet engin. Il s’apparente davantage à un quadricoptère télécommandé qu’à un réel drone.
Par contre, 6 cascades pré-programmées (looping, vrille, …) vous permettent d’épater la galerie et une caméra sous le drone vous permet de prendre des photos en résolution 640×480. Vous récupérerez ces photos en connectant le drone à votre ordinateur via le câble micro USB ou vers votre smartphone via Bluetooth. Le temps d’essayer ces fonctionnalités et il est déjà temps de se poser, la batterie ne tenant pas plus de 6 minutes. Heureusement la recharge sur un chargeur USB 2.1 ampères ne prend « que » 25 minutes.
Si l’envie d’enlever la carène vous vient (mais pourquoi ?), faites attention à vos enfants et/ou animaux domestiques, les pales tournant très vite auront vite fait de blesser ce qui passe un peu trop près. A réserver aux grands adolescents et aux adultes, donc. L’usage en extérieur peut s’envisager par temps calme et en prévoyant une surface d’envol et d’atterrissage plane.
On conclut …
Au final, si cet engin s’appelle drone, il n’en a pourtant pas toutes les caractéristiques essentielles car il ne possède pas de caméra avant et ne permet pas de streaming vidéo vers le smartphone/tablette. On se demande alors à quoi peuvent bien servir ces diodes LED à l’avant du drone.
A environ 130€ l’unité, et prévoyez un budget complémentaire pour les pièces détachées pour remédier aux inévitables erreurs de débutant, cela fait un peu cher pour ce qui s’apparente plus à un petit quadricoptère télécommandé.