TEST – 5 jours en compagnie de l’iPhone 7
Le voilà, ce petit test. Ce petit ressenti aussi utile pour vous qu’un pneu de secours crevé dans le coffre de votre voiture quand vous êtes à plat sur l’autoroute. Ici, pas de termes techniques, pas de liste de fonctionnalités, rien que de l’authentique, du vécu.
Reçu la semaine dernière, alors que ce brave livreur avait refusé de le laisser à ma voisine Suzanne sous le prétexte “Rhaa, non hein, Madame, c’est du matériel de valeur, me faut une signature hein !“. Bref, je demande donc que le colis soit envoyé dans une centrale à Nivelles où, à grand renfort de vérifications de ma carte d’identité et des documents de commande et de livraison, j’ai enfin ma boite en main. A croire que le contrôle d’un brol de Cupertino est plus sévère que votre valise à l’aéroport de Zaventem un matin de départ de vacances.
Alors, soyons clair, j’avais déjà reçu un belle coque en gel de silicone ainsi qu’une vitre de protection et il ne m’a pas fallu une heure pour que la bête onéreuse soit affublée de sa carapace de protection. Un iPhone, c’est un peu comme un objet d’art, ça se conserve dans les meilleures conditions dans le but de le revendre dans un an, lorsque la mouture numéro huit sortira.
Où qu’il est le bouton “Home”
Et bien, il n’est plus là, le bouton “Home”. Enfin, si, mais ce n’est plus un bouton. C’est juste en trou sous l’écran qui analyse la force avec laquelle vous appuyez dessus pour vous renvoyer un retour haptique. En deux mot : il vibre. C’est fort sympathique, vraiment. De plus, lors de la configuration, vous allez définir après quel niveau de pression il devra réagir. Après une petite journée, vous avez pris l’habitude et, comme pour le trackpad de votre MacBook Pro, il vous sera difficile de revenir en arrière.
Une conception aux petits oignons
Pour être clair, je suis passé d’un iPhone 5S à un iPhone 7 et la différence est bien entendu abyssale. Les bords de l’écran 2.5D lui confère une certaine élégance, rien n’est anguleux et la prise en main est ce qu’on peut faire de mieux pour le moment. Il dégage même une certaine impression de lourdeur dans la légèreté. Vous me suivez ? Non. Pas grave. C’est léger mais on sent que les matériaux utilisés sont de qualité optimales. A ce prix, il aurait été un peu décevant de se taper des bouts de plastiques qui vous écorchent les mains, n’est-ce-pas ?
J’ai opté pour le noir mat. La version “Noir de Jais” frôlant le ridicule avec son revêtement qui aspire les empreintes digitales pour ne pouvoir les éliminer qu’avec un tampon Jex, très peu pour moi. De toutes manières, le Noir de Jais, il se griffe de lui-même, c’est Apple qui l’a dit. Et quand Apple le dit, c’est que c’est vrai.
C’est rapide ?
A votre avis ? Vous n’allez quand même pas penser qu’Apple vend des smartphones lents à près de 900€, non ? C’est fluide, hyper réactif et on n’en attendait pas mieux. Je ne vais pas ici vous dresser tous les tests techniques Antutu et compagnie, d’autres le font mieux que moi. iOS 10 est une perle de simplicité, le 3D Touch fonctionne bien, mais vous le connaissiez déjà sur le 6S, je ne m’étalerai donc pas sur ce point, tout comme l’absence de prise Jack : Je n’utilise que du Bluetooth, ça évite de m’emmêler les pieds dans un câble.
Un point qui m’a vraiment bluffé, c’est sa nouvelle capacité à gérer, en un seul geste, le déblocage via l’empreinte digitale. C’est tellement rapide et efficace qu’on ne fait même plus attention à placer son pouce correctement. Bluffant.
Et les photos ?
Le capteur fait des merveilles, le focus s’effectue en un clin d’oeil. La qualité des photos, dans une pièce sombre est parfait et, surtout, respectueuse et sans saturation inutile. Certes, c’est moins “punchy” que sur certains smartphones de la concurrence, mais c’est au moins plus naturel. Je vous joins quelques clichés de mon chat-collant-dormant, pris dans un salon sans lumière directe, dans une pièce un peu sombre.
Les photos originelles sont disponible sur Google Photos.
Voilà, c’est tout. L’iPhone 7 est ce qu’on lui demande : un smartphone réactif, solide, puissant et offrant un système d’exploitation cohérent. Reste le prix, exorbitant. Comme les voitures, c’est le premier qui coûte cher. Prenez-en soin et revendez-le chaque année, juste au moment de la sortie du suivant et vous en tirerez le prix fort.
Allez, je vous laisse, le chirurgien vient d’arriver pour m’enlever un rein et il faut que je m’épile.