Lorsque j’ai annoncé à Matyas, mon fils, que j’allais tester une montre de running, il m’a regardé d’un air moqueur et arrogant (ça c’est bien mon fils !). Je lui ai expliqué qu’Audrey ayant déjà testé la Garmin Lily, et que je ne connaissais personne capable de rédiger un test, je me sacrifierai en allant courir. Il a été poli et s’est retenu de rire.
J’ai laissé durer le suspense quelques minutes avant de lui annoncer qu’il aura la responsabilité et la lourde tâche de tester la montre pour le fabuleux site TinyNews, mais qu’en échange, il devra rédiger l’article, avec mon aide. Le cours de français n’étant pas son préféré, je me suis dit que c’est une bonne carotte pour le faire travailler son expression écrite. Merci Garmin !
Matyas, 13 ans, pratique l’athlétisme en club depuis 5 ans. Il s’entraîne deux à trois par semaine, son domaine préféré est l’endurance. Il est mordu de course et, tel Forest Gump, il ne se déplace qu’en courant, même pour parcourir 100 mètres. Hors période Covid, il joue au tennis de table de deux à trois fois par semaine. Bref, son parcours sportif est plus long que le mien et il était normal qu’il teste la Garmin Forerunner 55 à ma place (qui plus est, je suis déjà occupé à tester la Huawei Watch 3).
Fils de geek, Matyas a déjà eu deux montres connectées Fitbit dont la seule métrique sportive était le nombre de pas dont il aimait me donner le résultat tous les soirs.
Comme les enfants de son âge, il est adepte du smartphone, autant pour jouer que pour discuter ou faire des photos. Sans être un expert en nouvelles technologies, il s’y connait assez bien, peut-être à force de me voir acheter et essayer des produits toute l’année.
Matyas n’a eu que trente minutes pour ouvrir la boîte, charger la montre et la configurer avant son entraînement d’athlétisme. Malheureusement, cette session n’était pas de l’endurance mais une course fractionnée (200m rapide et 200m de récupération), donc pas beaucoup de données statistiques à admirer pour une première utilisation.
Dès l’instant où il a sorti la montre de la boîte jusqu’au soir, il n’a pas décollé les yeux de celle-ci, il a été dans tous les menus, sous-menu, sous-sous-menu, … et me racontait, pour mon plus grand bonheur (ou pas), chaque découverte. C’est sûr que une Fitbit après 5 minutes on a fait le tour des options, alors qu’avec la Garmin il faut plus de temps !
La montre ne parait pas énorme malgré son petit poignet et son poids de seulement 37g la rend agréable à porter.
L’absence d’écran tactile (le cadran est entouré de 5 boutons) ne l’a pas dérangé, après quelques minutes, il maniait la montre instinctivement. La lisibilité est parfaite dans toutes les conditions de luminosité, même en plein soleil.
La Garmin Forerunner 55, même si c’est un modèle entrée de gamme, est bardée de technologie.
Elle est équipée d’un moniteur optique de fréquence cardiaque au poignet de 3ème génération, d’une puce GPS Sony (compatible GPS, GLONASS, Galileo), d’un accéléromètre utilisé pour compter le nombre de pas et évaluer la distance parcourue en salle.
Malgré son affichage minuscule, très pixélisé et ses « seulement » 64 couleurs, pour une première vraie montre connectée, c’est suffisant, Matyas était ravi.
Le signal GPS est capté en une dizaine de secondes, ensuite c’est parti. Après un sprint de 500 m, Matyas a passé son temps à admirer les mesures pour ensuite me demander quand il pourrait courir plus longtemps. Cette montre propose des données de course suffisantes pour les coureurs débutants jusqu’à confirmés, comme Matyas.
Fonctionnalité sympa, après un effort physique, la montre conseille un « temps de récupération » avant la prochaine séance de sport. Plus besoin de se mentir et de repousser son prochain entraînement en disant « Je referai du sport dans 2 jours », la montre donnera le timing idéal elle-même !
Même si l’entraîneur d’athlétisme (salut Hugo) estime que les montres connectées sont des gadgets et ne juge que par le ressenti physique, pouvoir mesurer et surtout comparer ses statistiques permet d’évoluer de manière rationnelle. Matyas admirait ses temps, sa récupération, son pouls et s’émerveillait en comparant les chiffres. Il est encore novice dans l’analyse de résultats mais se voir progresser le motivait à courir et à se dépasser.
Hormis la course, la montre de Garmin est complète dans d’autres domaines. Elle permet de lire les notifications de toutes les applications (mais sans pouvoir y répondre), de voir les prévisions météo, d’observer le nombre de respiration/minute, de voir l’analyse de sommeil (sur ce modèle, dans l’application uniquement) et de son état de forme « Body Battery », selon un algorithme propre à Garmin ainsi que son état de stress. D’ailleurs, le fonctionnement de cette mesure a pu être validé après l’analyse de stress de Matyas pendant son examen de mathématique et lorsqu’il est allé chercher ses résultats de fin d’année quelques jours plus tard. On ne peut pas dire qu’il était très à l’aise pour son bulletin alors qu’il disait qu’il était confiant.
On a également pu observer durant les tirs au but du match France – Suisse que le stress de Matyas est monté, pratiquement plus que pour ses examens de math ! Les données sont pertinentes et correspondent à la réalité. Le montre a une autonomie affolante de 14 jours en utilisation normale. La batterie se décharge plus rapidement avec le GPS et toutes les analyses sont activées, néanmoins, son autonomie est imbattable. Le temps de charge est environ de 1%/minute, autant dire que vous n’aurez aucune excuse pour que votre montre soit à plat. Contrairement à la Garmin Lily qui se déconnectait constamment de l’iPhone XR d’Audrey, la Garmin Forerunner 55 ne s’est jamais déconnectée du Huawei P30 de Matyas.
Sur cette montre, il est impossible de voir toutes les données enregistrées, il faut passer par l’application Garmin Connect, identique pour toutes les montres de la marque (excepté la Garmin junior). Il n’a pas fallu plus de 1 jour pour que Matyas la maîtrise mieux qu’Audrey qui l’a utilisé 2 mois.
Voici le retour complet de Matyas, qui, je le rappelle, n’est pas un passionné de la langue de Molière : « La montre est très bien, je suis obligé de la rendre ? ».
A défaut d’écrire cet article (il vaut mieux pour vos yeux), il a essayé la Forerunner 55 sous tous les angles et m’envoyait ses remarques, positives ou négatives, par Whatsapp afin que je les note.
Comme le test a eu lieu pendant les révisions et examens, Matyas n’a malheureusement pas pu essayer les Suggestions quotidiennes d’entraînement qui pourtant lui faisaient de l’œil.
Cette montre « entrée de gamme » coûte 199€ mais elle est pratiquement aussi complète qu’une Garmin plus haut de gamme de génération précédente, comme la Forerunner 245.
C’est un premier pas vers une montre sportive qui permet de s’entraîner et progresser en suivant ses performances.
Ses qualités sont nombreuses et nous la conseillons aux personnes qui désirent s’améliorer en course. Si vous cherchez plutôt une montre connectée multimédia (écran couleur, fonctionnalités, …) avec moins de données sportives, j’opterais pour une Samsung Watch Active 2 ou une Huawei GT2 qui se situent dans la même gamme de prix.
Après avoir rendu la Forerunner 55 à Garmin, je n’ai pas pu résister à une offre Amazon Prime Day pour offrir à Matyas la Garmin Forerunner 245.
Dans un monde saturé d'informations, le storytelling visuel émerge comme un moyen puissant de capter l'attention et d'engager les émotions.…
On a tous déjà tenté notre chance à des concours alléchants, avec des cadeaux plus fous les uns que les…
Utilisant les Pixel Buds Pro depuis leur sortie, je me demandais ce que Google allait bien pouvoir nous concocter avec…
Lorsque l’on pénètre dans une maison, chaque détail, des couleurs choisies aux objets disposés, raconte une histoire. La décoration intérieure…
Une fois n’est pas coutume, comme je teste actuellement un smartphone Google (le Google Pixel 9 Pro Fold), j’en profite…
Présentation de Melbet Bénin Dans le monde dynamique des paris en ligne au Bénin, Melbet a émergé comme un concurrent…