Test express : Le MacBook Pro 2016 est entre nos mains !
Voilà, il est là. Le nouveau MacBook Pro, “Late 2016” est entre mes mains. Alors, oui, j’ai longuement hésité : Conserver mon MBP “Early 2015” i7/16Go/512 Go SSD contre un … i5/8Go/512 Go SSD. Et je me suis enfin décidé. Voici donc, en primeur, mes premières impressions… Car oui, nous n’avons pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression !
J’ai choisi le gris sidéral qui me paraissait un peu plus “mâle” que son congénère argenté. N’y voyez aucunement une considération machiste de ma part, ce n’est pas mon genre, il parait même que j’ai un côté féminin très prononcé.
Un aspect premium de tout premier ordre
Au déballage, la nouvelle mouture du MacBookPro en jette. Il a gagné en finesse et en compacité, les bords de l’écran sont plus fins, sans toutefois égaler Dell qui offre bien mieux avec son XPS. Comme vous le savez sans doute, Apple a relégué son chargeur MagSafe aux oubliettes et il faudra dès lors vous contenter de quatre ports physiques de type USB Type C. Bonjour les adaptateurs, non fournis en standard, évidemment. Cela fait vraiment chiche à l’ouverture de la boite et on sent très vite que nous allons devoir dépenser quelques dizaines d’Euros en “Hub multi-ports” en tout genre. Heureusement, il me reste encore un petit adaptateur de chez mes amis d’Aukey qui fera parfaitement l’affaire… vous comprendrez pourquoi plus tard. Plus léger, plus fin et bénéficiant d’un assemblage aux petits oignons, difficile de ne pas être séduit par cette dalle d’aluminium.
Une restauration système sans faille
Pour tout vous dire, je suis passé, après 25 ans de bons et loyaux services, de Microsoft à l'”écosystème” Apple. J’étais dès lors un peu anxieux à l’idée de devoir restaurer les données, applications et configuration de mon ancien Mac vers le nouveau. Sur PC, c’est tout simplement impossible de migrer d’une machine à l’autre, sauf si elles sont identiques à tout point de vue… et encore.
Sur Mac OS, grâce à Time Machine, tout est simple… Sauf si vous n’avez pas sous la main un adaptateur qui fera rentrer votre câble USB 3.0 dans un orifice de Type C. Bienvenue à madame Frustration. Comme je vous l’ai dit plus haut, je possède un hub qui converti tout ce petit monde. Ouf.
Je possédais donc une sauvegarde de mon Mac sur un disque dur externe et, une fois la nouvelle bête allumée, il me propose directement de récupérer toutes mes données… en moins de 30 minutes. Oui, une demi-heure a suffit pour me retrouver avec un MacBook Pro flambant neuf contenant mon ancienne configuration. Je suis donc passé d’une machine à l’autre en toute transparence, sans aucun bug, aucune bête question du genre “Voulez-vous rechercher un driver pour votre souris ?“. Rien. Nada. Quand je vous le dis que ce genre de miracle est impossible sur PC, c’est véritablement le cas.
Je suis donc en train de rédiger cet article sur mon nouvel ordinateur, en ayant récupéré tout mon environnement de travail. Alors, question ressenti, nous sommes aux paradis.
Le clavier
La course du clavier est vraiment … très courte. Les touches s’enfoncent donc beaucoup moins loin et dégagent un bruit “sourd” un peu perturbant. Le clavier est donc plus bruyant… mais aussi plus rapide. Adopté en moins de deux minutes, je m’y suis vite habitué et, franchement, difficile de repasser à l’ancien qui donne même l’impression d’être un vieux clavier d’ancienne génération. Vous savez, “A l’époque !”, comme diraient certains.
Le trackpad
Géant, est le mot. Large, lisse et toujours muni de son retour haptique, il sonne aussi différemment et, contrairement au nouveau clavier, est beaucoup plus silencieux et réactif que l’ancien. Il propose dès lors un outil tout à fait indispensable et, contrairement aux autres PC pour lesquels on utilise directement une souris, il est vraiment compliqué de s’en passer, tant Apple a encore progressé dans le confort de son utilisation.
La Touch Bar
Oui, c’est le petit gadget qu’Apple a bien mis en évidence et, pour être franc, je ne l’ai pas encore vraiment utilisé sous toutes ses coutures. Certes, on voit de suite que chaque application pourra bénéficier d’une barre tactile personnalisée, mais il faudra que ce système arrive à me convaincre d’aller plus vite dans mes multiples tâches. Rien de tel qu’un bon clavier et un trackpad du feu de Dieu. Néanmoins, elle tombe bien sous les doigts, cette Touch Bar, et remplace avantageusement la ligne de touches où se mêlaient les ESC et autres touches de fonctions pour régler la luminosité et le volume. On sent bien le potentiel de cette Touch Bar multipoint, l’avenir donnera certainement l’occasion à Apple de prouver son utilité, c’est certain.
Le Touch ID
Grande nouveauté : La faculté de débloquer son Mac à l’aide de votre empreinte digitale. Terminé le pénible encodage du mot de passe contenant un mélange de majuscules et de signes inconnus qui sont sensés protéger l’accès à votre ordinateur. Réactif et convivial, le dispositif fonctionne à merveille et Apple vous prévient, via la Touch Bar, dès que l’identification via Touch ID est possible.
Le son
Alors, les amis, c’est tout bonnement incroyable qu’un son pareil sorte d’une machine aussi fine. On sent même de légères basses, le son est clair, limpide et l’écoute stéréo est bien rendue, grâce à deux haut-parleur placés de chaque côté du clavier. Avec curiosité, j’ai placé mon oreille sous le MacBook et j’avais vraiment l’impression que le son sortait de la totalité de l’ordinateur.
Le modèle acquis est donc un i5 épaulé de 8 Go de RAM et d’un SSD de 512 Go, vendu 2199€. On sent qu’Apple a gravi un premier échelon vers un renouvellement total de sa gamme, en mettant en évidence la Touch Bar et le Touch ID qui sont sont assez uniques en leur genre.
Reste le prix exorbitant à souhait au regard de la configuration minimale d’un ordinateur portable. Toutefois, le design et la qualité de l’ensemble est à ce prix, sans oublier un système d’exploitation tournant comme une horloge suisse, du moins dans mon cas. En effet, après deux ans passés sous Apple, je me vois mal retourner vers le monde de Windows.
Alors, non, ceci n’est donc pas un test blindé de mesures passées au benchmark, mais de ressentis et de confort d’utilisation. Et, après tout, c’est aussi ce qu’on demande à un ordinateur coutant le prix de deux PC portables sous la bannière Microsoft.
Allez, je vous laisse, je dois passer une annonce pour mon ancien MacBook. Je suis certain qu’il y aura des amateurs éclairés qui voudront toucher de leurs petits doigts un ordinateur qui a servi a fabriquer et alimenter le site sur lequel vous vous trouvez actuellement. Je sais, je suis modeste, c’est, en plus de mon côté féminin, une de mes qualités.
Ah oui, j’oubliais : Terminée la pomme éclairée au dos de l’écran pour vous la péter en public ou vous faire chaparder votre MacBook dans le train. Ter-mi-né ! Je parie néanmoins mon petit doigt qu’Apple va modifier ce petit aspect pour les prochaines versions…