Test: devolo dLan 1200+, que pour les gameurs ? Mon œil !
De deux choses l’une : Ou bien c’est la saison des allergies qui m’irrite à coup de rhinites, ou bien il s’agit d’un de mes derniers tests pour Tinynews qui s’est récemment avéré être un cuisant échec (résultat d’un méchant robot aspirateur venu de l’Empire du milieu) ; mais pour l’heure, je présente des manifestations évidentes d’énervement, d’agacement, voire d’agitation et d’agressivité.
C’est donc muni d’à peine une bonne dizaine de minutes de patience que je m’apprête à tester le dLan 1200+, de la société devolo, qui prétend me donner un accès Internet haut débit via n’importe quelle prise de courant de ma maison, même dans mes toilettes, si je me fie à un pictogramme dessiné sur la boîte. Humm… intéressant non?
Remotivé par cette dernière perspective, je me décide donc d’ouvrir le tout avec enthousiasme, non sans lutter avec l’emballage en carton qui résiste comme un candidat de Secret Story ne voulant pas révéler ses secrets. Je parviens finalement à extirper deux adaptateurs CPL, dont l’un a deux boutons, contrairement à l’autre qui n’en a pas (une première goutte de sueur apparaît sur mon front), ainsi qu’un petit livret d’instructions très simple (c’est bon, aussitôt je l’essuie, … la goutte, vous aviez compris).
Bon, après m’être perdu quelques minutes dans la numérotation des pages du livret, je découvre qu’il y a en fait deux modes de fonctionnement : soit le mode clone et le mode cryptage. Ce dernier mot me faisant un peu peur, je décide de me jeter sur le premier mode, question d’éviter de suer à nouveau. WiFi Clone permet en effet de récupérer les données de connexion WiFi de mon point d’accès déjà installé chez moi par simple pression du bouton WPS sur ma box. C’est jouable!
Les mauvaises expériences du passé
Pour être honnête avec vous, je suis un récidiviste en la matière. C’est qu’un beau jour d’été, il y a de cela trois ans, mon voisin a soudainement découvert qu’il fallait sécuriser sa connexion. Dès lors, fini le WiFi gratuit au fond du jardin. Je m’étais donc procuré un amplificateur WiFi de la marque LinkSys pour continuer à bronzer gentiment avec ma tablette sous le soleil belge. Configuration facile qu’ils disaient ? Arrgh! Je tiens pour hautement responsable cette chose en plastique de m’avoir volé, au bas mot, douze précieuses heures de ma vie à coup de configuration, de reset et de déconfiguration, volontaire ou non.
Il y a toujours une seconde chance
Je me lance donc dans un exercice d’installation d’un clone WiFi devolo. A l’instar des footballeurs américains défiant Donald Trump pendant l’hymne nationale, je pose un genou par terre, puis je jette un coup d’œil inquisiteur sur l’amas de fils remplis de poussières derrière ma box Internet. Merde… le câble Ethernet pour relier l’adaptateur dLan à ma box est trop court ! Petit regard à gauche, puis à droite… personne à l’horizon ; je fais fi des recommandations du fabricant et enfonce précipitamment le boîtier dLan dans la multiprise juste à côté, plutôt que dans cette prise de courant murale inaccessible.
Puis vient le moment crucial d’appuyer sur le fameux bouton WPS sur ma box dans un délai de deux minutes. Humm ! C’est qu’avec les derniers essais nord-coréens survolant le Japon, l’idée d’appuyer sur un bouton inconnu sans trop savoir ce qui va arriver m’inquiète quelque peu. Bon, 30 secondes plus tard… ça y’est, normalement c’est fini. Sauf que chez moi, l’adaptateur dLan clignote rouge. Ça sent pas bon tout ça !
Le livre d’instructions étant conçu simple, peut-être même un peu trop à mon avis, je fonce sur YouTube pour éviter une interminable séance de troubleshooting. Evidemment, je tombe sur un type qui commence par installer l’adaptateur sur une multiprise en disant que ce n’est pas ce qu’il y a de mieux à faire… restons calme. Il recommande ensuite d’installer le logiciel devolo Cockpit pour procéder à une configuration plus facile. Plus facile que facile… est-ce que cela divient difficile alors ? En fait, il est possible de tout configurer à condition de s’y connaitre un minimum. Il faut dire que j’ai commencé à paniquer quand le type de la vidéo a mentionné que c’était idéal pour les gamers, ou gameurs en bon français. Gameeeuuurs ? 25 minutes de YouTube plus tard, je me rends compte que mon 10 minutes initial est largement expiré. C’est cuit… je me suis fait piéger.
Ouf, on va y arriver !
Je dois me ressaisir et revenir aux fondamentaux comme au foot. Grâce à mon geek de service, j’ai tout de même repéré l’emplacement du bouton reset. Peine perdue, on reprend tout à zéro, dans la prise murale cette fois-ci. Et là magie, en moins de deux minutes tout est prêt, même pas de mot de passe, pas de configuration, pas de Cockpit devolo, le feeling du gameur en puissance m’envahit soudainement.
Vous l’avez compris, je ne vous présenterai pas ici de Mhz, de mètres de portée ou encore moins de Mbit/seconde, non ! En revanche, je dois vous avouer que je suis assez impressionné par la technologie CPL qui utilise le réseau électrique de nos habitations comme moyen de communication. J’ai néanmoins réalisé un petit test depuis mon bureau (à une dizaine de mètres de mon router) avec et sans le dLan de devolo et j’ai pu constater une amélioration considérable de 2,79Mbps à 39,69Mbps.
Ne rigolez pas avec mon léger 40 Mbps, c’est vers notre opérateur de télécommunication belge qu’il faut se tourner. Mais le devolo dLan 1200+ parvient désormais à amener une connexion plus que raisonnable dans toutes les pièces de ma maison via le courant porteur. J’attends avec impatience de le tester aux toilettes !
En vente pour 189.90€ chez devolo.