SKUNKLOCK – Le cadenas qui fait vomir le voleur… mais qui va nettoyer le vélo ?

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Au gré des sentiers de traverse qu’emprunte parfois les fabricants d’objets connectés, il m’arrive de découvrir de bien étranges dispositifs qui, de plus, se lance dans l’aventure du crowdfunding sans même se poser cette bête question “Suis-je vraiment certain que des humains vont m’acheter mon brol” ? C’est un peu le cas de ce Skunklock.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, le Skunklock a déjà recueilli plus de $27.000 au moment d’écrire ces lignes, accompagné de mon collant chat siamois qui ne pense qu’à une chose : Se transformer en bâton de colle Pritt agrémenté de larges griffes délicatement enfoncées dans mon avant bras et d’un panneau virtuel où il est indiqué “Bouge pas”.

Bref, en parlant de mon chat, il lui arrive de dégager une espèce de mélange d’odeur d’égout et de renard mort lorsque je le déplace un peu vers la gauche pour avoir un peu de place pour taper ces lignes. Et bien, les fondateurs du Skunklock ont tout compris : Ils sont arrivés à synthétiser cet pénible odeur à caractère vomitif et l’ont injecté dans une cartouche au sein d’un cadenas.

Son objectif ? Balancer, à la tronche d’un éventuel voleur de vélo, ce nauséabond gas qui viendra envahir les narines du malfrat en manque de deux-roues. Aussitôt balancé dans les airs, le gaz engendrera une attaque vomitive qui pourrait bien causer de gros soucis au propriétaire qui verra son VTT ressembler à un tsunami de déjections buccales fraichement libérées par le voleur qui essaiera, on l’espère, de s’enfuir pour trouver un verre d’eau… Sans évidemment glisser sur sa propre bave.

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Ce spectacle risque bien d’être réel dans les prochains mois. Si le Skunklock vous intéresse, sachez qu’il est disponible en précommande pour un petit $109, livrable en juin 2017, via IndieGoGo. Bon, soyons sérieux, je me demande tout de même si ces $27.000 récoltés ne proviennent pas de la famille du perturbé inventeur afin de lui donner un petit peu de baume au coeur sans sa longue quête du succès.

Allez, je vous laisse, je vais me prendre une petite Rennie et virer ce putois de chat hors du divan, je commence à avoir un peu de mal à respirer et je dois répéter. Il me faut maintenant essayer de bouger comme Travolta (sans vomir) et chanter comme Dave (non, pas celui que vous croyez).

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Bertrand

Bertrand

Explorateur d'Internet depuis 1995 et toujours à la recherche de la prochaine terre promise connectée. Mangeur de chocolat, fan de cuisine, de rando et de Kindle.