Plaques d’immatriculation en France et en Europe : où en est-on ?
La plaque d’immatriculation est l’élément indispensable pour identifier un véhicule. Composée de chiffres et de lettres, elle atteste également de la bonne immatriculation et donc de la conformité d’un véhicule. Oui mais voilà, les prix et le type de plaque d’immatriculation diffèrent en fonction du type de véhicule mais aussi du pays dans lequel vous résidez. Comment y voir clair ? Découvrons les spécificités de cette fameuse petite plaque.
Attribution et personnalisation des plaques d’immatriculation : ce que dit le SIV
En France et depuis 2009, le Service d’Immatriculation des Véhicules régit l’attribution et la personnalisation des plaques minéralogiques. Celles-ci sont sur fond blanc, constituées de chiffres et de lettres sous la forme “AB – 123 – AB”. En cela, elles ont toutes un format identique.
Chaque plaque française dispose également d’un identifiant régional, à choisir par le détenteur de la carte grise. La région en question n’est pas nécessairement celle d’habitation de ce dernier. En cela, la personnalisation est tout de même assez avantageuse. Le conducteur peut également depuis 2009 faire inscrire un texte de son choix en-dessous des chiffres de la plaque. Dans la pratique, c’est toutefois peu courant.
Côté attribution des plaques, le SIV prévoit une réduction des démarches administratives et de la paperasse : plus besoin de changer sa carte grise ou son immatriculation au moment d’un déménagement ou même d’un changement de titulaire du véhicule.
Des disparités entre les pays de l’Union Européenne
Si pour certains, la question du choix de la plaque d’immatriculation ne se pose même pas, d’autres prennent soin de passer entre les mailles du filet pour tenter de réduire leur budget auto. Et oui, outre l’aspect esthétique évoqué plus haut et selon les pays, immatriculer sa voiture après l’achat coûte plus ou moins cher, et des inégalités se font rapidement sentir. Certains belges utilisent par exemple des plaques françaises pour circuler dans leur pays, malgré leur non résidence sur le territoire français. Si les contrôles se sont durcis et les contraventions sont plus nombreuses, cette situation est toutefois toujours d’actualité.
En France également, la tendance était depuis plusieurs années à l’obtention de plaques jaunes luxembourgeoises, encore moins chères. Néanmoins là encore, les contrôles ont fortement été durcis, rendant quasiment impossible la circulation française avec cette plaque jaune très repérable.
Des disparités entre les véhicules eux-mêmes
Si des inégalités se constatent à la fois au niveau esthétique et financier sur les plaques d’immatriculation en Europe, il existe aussi des disparités au sein d’un même pays, entre les différents types de véhicule en circulation. Voici quelques exemples :
- La plaque d’immatriculation noire, destinée aux véhicules de collection. Celle-ci comporte des caractères blancs. Elle peut être demandée pour conserver l’unicité du véhicule, dès que celui-ci répond aux critères d’un véhicule de collection. Parmi ses critères : une ancienneté d’au moins 30 ans et la possession d’une carte grise portant la mention “voiture de collection”. On trouve aussi ces plaques noires sur certains véhicules anciens n’ayant pas subi de modification d’immatriculation.
- La plaque d’immatriculation rouge attribuée temporairement.
- La plaque d’immatriculation jaune, luxembourgeoise ou bien française encore visible sur certains véhicules anciens jusqu’au prochain changement de carte grise.
- Dans l’Union Européenne, chaque plaque d’immatriculation doit comporter le logo de l’UE. Néanmoins comme vu précédemment, il existe des différences assez conséquentes en termes d’esthétique ou encore de prix entre les plaques des pays européens. Chez les particuliers, la tendance est à la réduction des coûts mais aussi à la personnalisation, régionale notamment. Il y a fort à parier que les disparités continueront d’augmenter les prochaines années, malgré la volonté d’uniformisation à l’échelle française et européenne.