C’est à travers de larges grilles que l’on peut contempler le prévenu, M. Jun Feng, dont le procès est prévu le mois prochain, et pour lequel il est inculpé de trois chefs d’accusation dont possession et recel de méthamphétamine.
Le juge en bois brut saisi de l’affaire, le magistrat M. James Orenstein, a formellement déclaré être « confus » lors de l’audience de vendredi dernier.
Les procureurs fédéraux persistent dans leur tentative de contraindre Apple à débloquer l’iPhone 5s de M. Feng, tournant inopportunément sous iOS 7, et ce même si le prévenu a plaidé coupable aux accusations portées contre lui.
Le juge, depuis son maquis, a écrit : « Etant donné que le prévenu, contre qui la preuve émanant du téléphone devait être utilisée, a plaidé coupable, je demande respectueusement aux procureurs d’expliquer en quoi la requête [de débloquer le dit iPhone 5s sous iOS 7] n’est pas contestable.»
Le procureur en chef se contentant de fredonner en retour au juge que : « La suite serait délectable, malheureusement, je ne peux pas la dire, et c’est regrettable. Ça nous aurait fait rire un peu !».
N’ayant guère de la suite dans les idées, Feng n’avait pas mis à jour son iPhone sur iOS 8 ou 9, comme toutes les femelles du canton. S’il l’avait fait, la question de le perdre ne se serait vraisemblablement même pas posée. Il parlait de son cryptage, vous aviez deviné, j’espère !
En effet, Apple active désormais un « chiffrement complet » par défaut.
Dès septembre 2014, Cupertino a clairement dit que le cryptage était arrivé et qu’il était donc techniquement impossible de répondre aux mandats des juges d’instruction ayant pour supplique l’extraction de données à partir d’appareils exécutant iOS 8 ou iOS 9.
Avec impudeur, les procureurs lorgnaient même un endroit précis que, rigoureusement Apple m’a défendu de nommer ici…
Et les procureurs de rétorquer : «tout ce que nous demandons est une assistance technique», et que « les consommateurs américains sont en droit d’attendre à ce que les entreprises américaines protègent leur vie privée et leur sécurité».
Apple a rejeté fermement la demande des procureurs dans ce dossier. En somme, l’argument principal de la société à la pomme, est qu’elle ne doit pas faire le travail de la justice, et que si elle le faisait, ce serait porter atteinte à la confiance de ses clients.
M. Orenstein semblait sceptique quant aux arguments des procureurs et le juge disait, impassible : « Ce que vous leur demandez, c’est de faire le travail pour vous ».
D’un autre côté, le juge était également perplexe sur la position d’Apple, se demandant pourquoi la société avait répondu favorablement à de nombreuses requêtes précédentes, mais a brusquement décidé cette fois-ci de s’objecter contre celle-ci.
Les procureurs, ainsi qu’Apple, ont maintenant quelques jours pour présenter leurs arguments complémentaires au tribunal.
Supposez que l’un de vous puisse être comme le juge, obligé de forcer les procureurs, ou Apple, à débloquer un appareil iOS 7, lequel choisirait-il des deux ?
Source : ArsTechnica & Georges Brassens
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