Est-il possible de se faire pirater depuis un appareil ou équipement domotique ?
Depuis quelques années, les appareils connectés offrent des solutions séduisantes pour maximiser le confort dans un habitat. Or, ceux-ci évoquent des inquiétudes concernant la cybercriminalité. Est-il réellement possible de se faire pirater depuis un équipement domotique ? Qu’est-ce qu’un VPN (https://nordvpn.com/fr/what-is-a-vpn/) et pourquoi est-il recommandé d’utiliser ce type de services pour accroître votre sécurité ? Cet article nous permettra de répondre à ces questions.
La domotique et son succès indiscutable
Qu’est-ce que la domotique ?
La domotique regroupe de nombreux objets et équipements dits « intelligents » utilisés dans un habitat. Cette technologie assure une communication directe via une box internet (routeur) afin d’automatiser certaines fonctionnalités. Ce processus est également pertinent pour les professionnels où de multiples locaux profitent de cette informatisation pour maximiser le confort des employés.
Voici quelques exemples d’objets et systèmes intelligents :
- La gestion du chauffage (via un thermostat connecté)
- Le pilotage des éclairages
- L’automatisation et l’ouverture/fermeture de volets électriques
- L’installation d’un judas, détecteur de mouvements ou d’une caméra connectée
- Les écrans « Smart TV »
- Les enceintes à commande vocale
Pourquoi un tel succès ?
La domotique garantit un confort non-négligeable aux foyers. De plus, cette technologie est idéale pour réaliser des économies énergétiques considérables. Un thermostat connecté, par exemple, pourra réduire de 30 % vos factures mensuelles (compatible avec les systèmes électriques, gaz, fioul ou encore les pompes à chaleur). Cet article publié sur le site Lesnumeriques.com résume parfaitement cette information.
Chaque année, la domotique révolutionne et modifie les habitudes des foyers. Pourtant, cette technologique évoque également des inconvénients majeurs relatifs à la cybercriminalité.
Des objets et équipements particulièrement vulnérables
Le protocole MQTT
Afin de cerner la vulnérabilité des objets et équipements connectés, il est essentiel de définir le protocole MQTT. Principalement utilisée par les IoT (internet des objets), cette solution informatique assure le transfert de données par WiFi.
Initialement, ce protocole est conçu pour lutter contre les éventuelles tentatives de hacking. Pourtant, en cas de problèmes liés à une configuration perfectible, un pirate peut aisément s’introduire depuis un réseau domestique.
D’après la majorité des spécialistes, la sécurité liée au protocole MQTT nécessite la création d’un mot de passe. Or, cet identifiant est paradoxalement ignoré par de nombreux utilisateurs. Le résultat est sans appel : les situations de hacking ne cessent de s’accroître chaque année.
Si certains internautes estiment que cette vulnérabilité concerne exclusivement les réseaux domestiques, de multiples faits divers concernant les professionnels sont régulièrement recensés. En avril 2018, un casino français a effectivement constaté la vulnérabilité de la domotique après une intrusion de hacker réalisée depuis un thermomètre intelligent d’aquarium. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter cet article disponible sur le site Numerama.com. Evidemment, ce résumé figure parmi un nombre incalculable de témoignages similaires.
Quels sont les risques en cas de piratage ?
Le contrôle d’un appareil à distance
Evidemment, l’une des principales inquiétudes des utilisateurs d’équipements domotiques fait référence au contrôle à distance. Cette éventualité peut radicalement perturber les installations liées à la sécurité d’un habitat (alarmes, verrous intelligents…). De même, l’activation ou la désactivation non-désirée d’autres systèmes perturbe chaque année de nombreux foyers. Certains témoignages évoquent également des ransomwares (rançons imposées par les hackers).
Le dysfonctionnement d’un équipement connecté
D’autres situations font référence à un dysfonctionnement temporaire ou permanent d’un appareil domotique. En effet, l’intrusion d’un pirate peut lui permettre de reconfigurer un objet ou système intelligent. Par la même occasion, la propagation de virus malwares est régulièrement constatée. Ce processus pénalise lourdement le réseau domestique des foyers.
Le vol de données sensibles
Enfin, le vol de données sensibles est un autre risque non-négligeable. La récolte d’informations peut donner lieu à des usurpations d’identité. Les victimes sont alors exposées à diverses situations :
- L’inaccessibilité d’un service en ligne (boîtes mail, réseaux sociaux…)
- Des achats en ligne frauduleux
- La « zizanie » provoquée par des discussions non-désirées
Bref, les risques liés au piratage de la domotique sont particulièrement inquiétants. Néanmoins, il est possible de maximiser la sécurité des appareils intelligents.
L’utilisation d’un VPN : est-ce réellement efficace ?
Quelques recherches sur le web seront suffisantes pour retrouver de nombreux forums affirmant l’efficacité des VPN (réseaux privés virtuels). Effectivement, ces solutions sont de véritables « remparts » contre la cybercriminalité grâce à 3 fonctionnalités :
- L’accès via un réseau intermédiaire
- L’utilisation d’un protocole de cryptage de données
- L’application d’un système DNS (afin de masquer une adresse IP)
Pour conclure
La domotique est particulièrement concernée par les risques relatifs au hacking. Le vol de données sensibles, le dysfonctionnement partiel et le contrôle à distance non-désiré inquiètent toujours plus les foyers. L’utilisation d’un VPN peut vous permettre de lutter efficacement contre ces intrusions.