Enzymes : La Belgique a-t-elle la technologie pour décontaminer les surfaces en contact du COVID-19 ?
La société de Biotech néolouvaniste Realco, leader mondial de l’hygiène à base d’enzymes, et OneLife, sa spin-out experte dans le secteur des soins, relèvent deux des principaux défis actuels de santé publique : la propreté et la désinfection.
Selon l’OMS, le Coronavirus peut persister de quelques heures à plusieurs jours sur les surfaces si on ne les traite pas de manière appropriée. En outre, lorsqu’il sera question de reprendre les activités normales, tant en milieu hospitalier que dans d’autres secteurs critiques tels que l’agroalimentaire ou encore la restauration collective et commerciale, les infrastructures qui auront été mises à l’arrêt devront subir une décontamination en règle.
« Comme les virus, les bactéries n’ont qu’un objectif en tête : proliférer ! Et pour se faire, elles ont développé un dispositif de défense redoutable : les biofilms qui n’ont besoin que de quelques heures pour se constituer. » explique George Blackman, CEO de Realco. « Ces biofilms peuvent être comparés à une carapace qui protège 99% des bactéries et les rend de plus en plus résistantes aux produits de désinfection standards, pour finalement engendrer une des principales sources d’infections dans les domaines d’activités les plus sensibles pour notre santé. »
Inutile, dès lors, d’expliquer outre mesure ce qu’il se passe depuis plusieurs semaines à un niveau microscopique dans des chaînes de production ou de transformation alimentaire ainsi qu’au sein de milliers de cuisines industrielles et commerciales mises en veille. Staphylocoques, Listeria, Salmonelles, E.coli, le risque d’aggraver la crise sanitaire actuelle est latent.
« Le monde médical n’est malheureusement pas en reste, d’autant plus qu’un pan important des activités a été mis sous cloche afin de se concentrer sur les urgences et les soins intensifs. » constate Sébastien Goenen, CEO de OneLife. « Hôpitaux, maisons de repos, cabinets médicaux, dentistes, etc. Quelles que soient les surfaces et la complexité d’accès, la désintégration totale des particules de saleté est rendue possible grâce à un processus breveté et une composition secrète d’ingrédients issus de la biotechnologie : les enzymes. Ces protéines naturelles découpent les biofilms en microparticules et agissent comme un catalyseur pour les détergents afin d’effectuer, ensuite, une désinfection en profondeur. »
Du gel hydroalcoolique le plus basique à une expertise mondialement reconnue en screening, traitement et prévention, Realco rayonne en Asie, aux Etats-Unis et en Europe, c’est-à-dire sur les principaux fronts de la pandémie de COVID-19. La société propose ainsi un éventail complet de produits de décontamination au départ de son site brabançon qui a retrouvé ses capacités de production malgré l’incendie ayant ravagé ses entrepôts en janvier dernier. De la sorte, la Belgique dispose d’une expertise inédite de plus de 25 ans afin d’efficacement traiter les surfaces contre le Covid-19 et relancer ses activités en toute sécurité, sans dépendre d’autres continents ni prendre les risques inhérents de rupture de stock.
« Malgré la croyance selon laquelle un désinfectant nettoie, il est crucial d’effectuer un lavage en profondeur avant toute désinfection, sous peine de laisser des foyers de contamination hors d’atteinte. Dans ce cadre, les détergents enzymatiques offrent une solution optimale et validée. » concluent George Blackman et Sébastien Goenen. « Les équipes de Realco et OneLife sont donc plus que jamais en première ligne afin de protéger les patients, les consommateurs et ceux qui les servent. »