William Merideth, le type du Kentucky qui a flingué de sang froid un drone un peu plus tôt cette année, a déclaré se sentir soulagé de la relaxe prononcée par la juge de son comté, et ce en dépit du fait que la partie civile peut interjeter appel devant un grand jury.
L’accusation portée à son encontre consistait à avoir « tiré un coup à l’intérieur des limites de la municipalité» (NDLR : de fusil pour être précis). La juge a conclu que le drone, désormais notoire, a envahit la sphère privée de l’individu, donnant droit à ce dernier à agir en légitime défense. Ce jugement est appuyé par deux témoins oculaires ayant rapportés avoir aperçu l’engin effectuer un survol en deçà de la canopée formée par les quelques arbres de la propriété de M. Merideth.
Toutefois M. David Boggs, le pilote du Phantom 3, a fourni une vidéo au site internet ArsTechnica en août dernier. Sur ce court métrage, probablement tourné par le défunt, on peut constater que la machine est plutôt à une altitude de vol vertigineuse frôlant les 200 pieds (60 mètres). M. Boggs affirme que la juge n’a pas daigné jeter un œil sur le shooting… du shooting. Ce manque de considération aurait même « choqué » les policiers locaux impliqués dans le dossier, toujours selon M. Boggs.
Et d’ajouter à Ars Technica : “Ce qui est arrivé au tribunal est incroyable. Je ne peux décrire ce que je ressens à ce propos. Avant même que l’audience ne soit terminée de 20 minutes, elle a rejeté du revers de la main l’accusation de mise en danger délibérée. Elle a dit, « Je ne pense pas que la vie de quelqu’un a été en danger, je vais rejeter cette plainte “.
Quand je suis revenu après le délibéré, elle n’a pas regardé la vidéo, elle n’a pas jeté un coup d’œil aux données télémétriques, et aucun témoin n’a été appelé au nom de la partie civile. Elle se fout de la vidéo. Elle n’a cru que les voisins qui ont dit que mon drone volait sous la crête des arbres. La juge n’a pas regardé la vidéo, n’a même pas prêté attention à la vidéo. Je suis choqué, je dirais même plus que choqué. Les agents de police sont choqués. Donc en gros ce qu’elle dit est que si un hélicoptère survole votre maison, vous pouvez tirer dessus et l’abattre aussi. Il y a eu en aucune manière une quelconque considération pour la vérité. Aucune.”
Boggs prévoit maintenant de redéposer une poursuite civile, affirmant que « le tireur a joué à un jeu dangereux avec tous ses mensonges ». M. Merideth, d’autre part, a déclaré que ses voisins ont vu le drone effectuant de nombreux vols de reconnaissance au dessus de sa terre, avant le drame, et il croit qu’il était dans son droit de protéger sa famille et ses biens. Ce dernier a également mentionné à Ars Technica que la vidéo ne prouve nullement qui, ou quoi, était derrière l’objectif.
Il a par ailleurs clarifié à la chaîne de télé locale ; « Je n’encourage pas les gens à sortir de leur domicile pour tirer sur n’importe quoi sans aucune raison ». Il demeure toutefois conscient que son procès fera jurisprudence – tout comme ce fameux cas du café McDonald trop chaud – en attendant que les autorités déterminent les bases juridiques pour l’utilisation de drones.
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Source : Engadget
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