DARK WEB : Deux gros sites illégaux démantelés
Il y a Amazon ou Alibaba pour acheter en toute légalité, et sur le dark net, la face cachée du web, on trouve d’autres sites, illégaux ceux-là, où il est possible de se payer tout un tas de produits ou de services illicites. Deux des plus connus, Wall Street Market et Depp Dot Web, viennent d’être mis hors service.
Des géants du Dark Web
Wall Street Market était un marché noir numérique, où tout pouvait se vendre et s’acheter : Des drogues comme du cannabis, de la cocaïne ou de l’héroïne, des faux papiers, des coordonnées bancaires ou des Yes Card, des armes à feu ou encore des virus informatiques. On pouvait même se payer les services de tueurs à gage… Au total, plus de 4 500 vendeurs proposaient leurs produits, et plus d’un million de clients ont déjà ouvert un compte.
Deep Dot Web était pour sa part un site dédié à l’information, qui permettait à tout le monde de rejoindre le Dark Web facilement et d’accéder à tous les sites illégaux qui s’y trouvent. Les propriétaires de ce site gagnaient de l’argent grâce à l’affiliation, et touchaient un pourcentage des ventes effectuées par les clients qui venaient de leur site.
Un démantèlement très important
Les patrons de Wall Street Market sont allemands et c’est en Allemagne qu’ils ont été arrêtés, à la suite d’une action coordonnée. Le FBI, Interpol, Europol et les services de renseignements néerlandais ont participé à l’enquête, et la police locale s’est occupée de l’arrestation.
Trois hommes de 22, 29 et 31 ans ont ainsi été arrêtés et la police a saisi plus de 500 000 euros en liquide, plusieurs voitures de luxe et de nombreux objets de valeur. Les transactions étant principalement effectuées en cryptomonnaie, la police estime que les 3 hommes ont perçu entre 10 et 30 millions de dollars sur leurs portefeuilles électroniques.
C’est donc un démantèlement énorme qui vient d’être parfaitement réalisé, et deux des principaux sites illégaux du dark web mis hors d’état de nuire. Il reste encore de nombreux sites similaires, et le trafic sur la face caché du web n’est sûrement pas prêt de s’arrêter, mais ces arrestations risquent de faire réfléchir les barons de la cybercriminalité.