L’étude indique que le risque de contamination est le plus élevé dans les lieux clos et qu’il peut y être réduit par la mise en œuvre de l’ensemble des mesures pour lutter contre la contamination par aérosols. La base est la ventilation, mais d’autres technologies sont nécessaires pour la soutenir, surtout pendant la saison froide.
L’importance de l’aération
La population reste encore peu sensibilisée à l’importance d’une bonne aération et d’un air pur. On pense souvent qu’un simple système d’aération ou une fenêtre entrouverte peut suffire. Cela ne suffit pourtant pas à obtenir de l’air pur. Un circuit d’aération fermé consiste simplement à faire passer le même air. Rien de plus. Qu’il s’agisse du confort de leur famille ou de leurs collaborateurs, les particuliers et les entreprises manifestent un intérêt croissant pour l’amélioration de la qualité de l’air. Ce marché se développe à un rythme soutenu et présente un grand potentiel pour l’avenir (https://www.inkwoodresearch.
La crise liée au coronavirus y a ajouté une dimension supplémentaire, car la question ne porte plus seulement sur les allergènes et les particules de poussière, mais aussi sur les agents pathogènes tels que les virus et les bactéries. Si le marché des purificateurs d’air habituels est principalement celui des filtres HEPA, ces derniers ne nous aideront pas à prévenir la propagation du coronavirus. Les particules virales sont en effet beaucoup trop petites pour être retenues par de tels filtres (https://www.test-achats.be/
Différentes technologies à disposition
Les filtres Hepa peuvent être combinés avec une lumière UVC qui tue les bactéries et les virus. La lumière UVC est placée dans un habitacle fermé (car elle est nocive pour l’homme) à travers lequel l’air passe dans le filtre.
Il existe par ailleurs des technologies de pointe qui ne filtrent pas, mais envoient dans la zone en question des molécules ou des ions qui protègent l’air contre les agents pathogènes, tels que les hydroxyles, les ions ou l’ozone, même si ce dernier reste dangereux à des concentrations plus élevées. Ces molécules réagissent au contact des bactéries et des virus pour assurer la propreté de l’air et des surfaces présentes dans ladite zone.
Vous trouverez ci-après un récapitulatif concernant le risque d’infection dans trois scénarios de la vie quotidienne, en fonction des mesures de sécurité utilisées et de la durée d’exposition.
Le coronavirus se propage par voie aérienne, surtout dans les lieux clos. Bien qu’il ne soit pas aussi contagieux que la rougeole, les scientifiques reconnaissent dorénavant sans ambages le rôle joué par la transmission des aérosols, ces petites particules contagieuses expirées par une personne infectée et qui restent dans l’air d’un environnement clos. Comment fonctionne la transmission ? Et, chose plus importante, comment pouvons-nous l’arrêter ?
Au printemps dernier, les autorités sanitaires ont négligé la question de la propagation des aérosols, mais des publications scientifiques récentes ont obligé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) à en tenir compte. Un article paru dans la prestigieuse revue « Science » a souligné qu’il existe « des preuves irréfutables » selon lesquelles la contamination aérienne est une « voie de propagation majeure » du coronavirus. Le CDC relève à présent que, « dans certaines circonstances, le coronavirus aurait infecté d’autres personnes à plus de deux mètres. Ces émissions ont eu lieu dans des espaces clos, insuffisamment ventilés. Parfois, la personne infectée respirait fortement, par exemple en chantant ou en faisant des exercices. »
Les autorités sanitaires reconnaissent à ce jour trois types de propagation du coronavirus :
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les gouttelettes de la parole ou de la toux, qui peuvent se loger dans les yeux, la bouche ou le nez des personnes se tenant à proximité ;
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les surfaces contaminées ;
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la transmission par aérosols – l’inhalation de particules infectieuses invisibles qui sont émises par une personne infectée et qui, après avoir quitté la bouche, se déplacent de la même manière que si ladite personne fumait. Faute d’aération, les aérosols sont toujours présents dans l’air et, à la longue, gagnent en intensité.
Respirer, parler et crier
Au début de la pandémie, il était admis que les grosses gouttes expulsées en toussant ou en éternuant constituaient le principal moyen de transmission du virus. Nous savons désormais que crier et chanter dans des pièces mal ventilées pendant une période prolongée accroît aussi le risque d’infection. Parler à voix haute libère en effet 50 fois plus de particules chargées de virus que lorsque nous ne parlons pas du tout.
Ces aérosols, s’ils ne sont pas disséminés par l’aération, deviennent de plus en plus concentrés, ce qui augmente le risque d’infection. Les scientifiques ont démontré que ces particules, que nous libérons aussi dans l’atmosphère uniquement par la respiration et qui peuvent traverser les masques mal portés, peuvent infecter des personnes qui restent plus de quelques minutes dans un rayon de cinq mètres autour d’une personne infectée, selon la durée et la nature de l’interaction.
Dans l’exemple suivant, nous avons décrit les conditions qui aggravent le risque d’infection dans une telle situation.
Exemple: