Notre avis sur DiGi : Un vent de fraîcheur dans la téléphonie belge

Note préalable : Ceci n’est aucunement un avis sponsorisé par DiGi.

Depuis son lancement, j’ai eu l’occasion de tester DiGi, et spoiler alert : j’en suis satisfait. Mais apparemment, ce n’est pas l’avis de tout le monde, surtout du côté de certains médias belges, qui semblent plus enclins à démolir (et faire des clics) qu’à analyser. Revenons donc sur ce qui fait tant trembler le secteur télécom en Belgique, et pourquoi DiGi mérite d’être soutenu.

Un marché belge sous perfusion… jusqu’à l’arrivée de DiGi

Contrairement à nos voisins français, où des opérateurs comme Free ont révolutionné le marché en cassant les prix, la Belgique s’accrochait à ses tarifs élevés et ses forfaits plutôt maigres en data. Un statu quo bien juteux pour les grands acteurs historiques, jusqu’à ce que DiGi débarque et réduise les prix d’environ 70 %, tout en offrant plus de données mobiles et des appels illimités. Un séisme dans un marché trop confortable / rentable.

Face à cette arrivée fracassante, certaines acteurs historiques ont dû se résoudre à ajuster leurs tarifs. Mais pourquoi cette hostilité des médias à l’encontre d’un opérateur qui semble pourtant répondre à une demande croissante ?

DiGi sous la loupe (et le feu des critiques)

Le lendemain de l’annonce de leur arrivée, j’ai commandé une carte SIM DiGi pour… 5€. Oui, cinq euros pour 15Go de données, appels et SMS illimités. Difficile de résister. Alors, qu’en est-il réellement ?

Certains reprochent à DiGi quelques « désagréments » de départ. Par exemple, ma carte SIM est arrivée avec deux jours de retard. Honnêtement, je m’en suis remis. Puis, j’ai eu du mal à accéder à mon espace client sur leur site le premier jour. Là encore, rien de dramatique. En contrepartie, le service client m’a agréablement surpris : deux appels, deux réponses rapides (moins de trois minutes d’attente). L’agent, n’est pas délocalisé mais situé à Bruxelles, était courtois, compétent et transparent sur le succès inattendu de leur offre. C’est rafraîchissant quand on connaît l’expérience souvent frustrante avec certains concurrents.

Une connexion fiable et rapide : mythe ou réalité ?

Une fois ma carte SIM activée – un processus simple malgré quelques réglages manuels – j’ai testé les performances réseau. DiGi s’appuie sur l’infrastructure 4G de Proximus, et mes mesures (à Bruxelles, Middelkerke et Gosselies) ont affiché des vitesses de 250 à 300 Mbps en téléchargement. Autant dire que c’est largement suffisant pour la majorité des usages. À 5€ par mois, franchement, que demander de plus ?

Pourquoi tant de haine médiatique ?

Il est amusant de constater comment certains médias se sont empressés de critiquer DiGi, tous se basant sur une source unique (De Morgen). N’est-ce pas là un manque flagrant de diversité journalistique ?  Beaucoup d’articles semblent exagérer les problèmes ou ignorer les points positifs.

Mon fils de 17 ans m’a même rapporté une avalanche de plaintes sur la plateforme Reddit. Mais là encore, pourquoi ne pas comparer avec les doléances visant les opérateurs historiques ? Car soyons honnêtes : aucun opérateur n’est exempt de reproches et à mes yeux, un nouvel opérateur a davantage le droit de faire des erreurs que ceux présents sur le marché depuis longtemps.

Dans le domaine des services, il est bien connu que les clients insatisfaits sont trois fois plus bruyants que les satisfaits. Donnons à DiGi le temps d’aplanir les petits soucis liés à son succès fulgurant, et peut-être entendrons-nous enfin la voix de ceux qui, comme moi, apprécient leur offre.

Conclusion : Donnons une chance au changement

Chez Tinynews, nous sommes fiers de notre indépendance. Pas de sponsors à influencer nos opinions, ni de lobby à flatter. Nous donnons la parole aux consommateurs et saluons les initiatives qui bousculent un marché trop longtemps figé.

Plutôt que de condamner un nouvel acteur qui secoue les monopoles, nous, consommateurs, devrions encourager DiGi. Ils apportent de la concurrence, font baisser les prix et investissent localement en engageant du personnel en Belgique. Au lieu de se complaire dans la critique, remercions ceux qui osent changer les règles du jeu.

Et pour ceux qui hésitent encore : à 5€ par mois, peut-on vraiment se tromper ?

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