Airbus : Goldorak, arrimage !
La génération d’Actarus vient enfin de livrer son contingent d’ingénieurs aéronautiques. Résultats : on envisage dorénavant un arrimage de la cabine des passagers, tel Goldorak sur sa soucoupe porteuse après une mission réussie ! A chacun ses références, non ?
Est-il raisonnable de faire un parallèle entre la liste de brevets notoires qui s’allonge chez Airbus, et les innombrables échecs de concepts aérospatiaux de Kickstarter, tels des selles de vélo en lieu et place de sièges déjà pas très confortables ou encore des casques de réalité virtuelle simulant un crash plus vrai que nature ? Est-il possible d’être encore plus ambitieux ? Le département R&D d’Airbus semble répondre : Oui !
Un brevet déposé en 2013 mais approuvé seulement cette semaine (et repéré par Wired) prévoit d’améliorer la rotation des avions de ligne Airbus. Plutôt que de s’embarrasser avec tous les tracas liés au débarquement et à l’embarquement des passagers et de leurs bagages, Airbus divise simplement l’avion en deux parties : D’un côté le compartiment passagers/bagages, puis de l’autre la partie principale de l’avion qui assure le vol. Par analogie à l’imprimante, les passagers et leurs bagages seront bientôt comme des cartouches d’encre interchangeables. Il n’y a plus qu’à espérer que les pilotes ne se trompent pas de boutons à 30 000 pieds d’altitude.
Même si nous approuvons le souhait d’Airbus d’améliorer les temps d’attente, de réduire la consommation de kérosène et, espérons-le, d’offrir des tickets à des prix plus attractifs, il n’en reste pas moins que des désagréments sont à prévoir avec ce système d’arrimage. Rappelez-vous vos derniers longs courriers, sur le siège juste à côté de vous, les effluves de ce Monsieur pas très frais qui avait enfilé des whisky à la chaîne, ou encore ce jeune couple avec leur bébé de quelques mois qui hurlait à mourir tout en remplissant son lange tous les quarts d’heure. Et bien, à l’avenir, il nous faudra déjà les supporter une heure de plus avant l’arrimage… Merci Goldorak !
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