TEST – Anycubic Vyper : Ma première expérience en imprimante 3D (Promo code)

Quel geek n’a pas un jour rêvé de posséder une imprimante 3D ? Pour ma part, cette idée me trottait en tête depuis longtemps, mais je n’ai jamais cédé, ce qui est assez rare vu que j’achète tout et n’importe quoi, mais il y a tellement de modèle et de spécificités que je craignais de faire le mauvais choix. 

Lorsque Geekbuying m’a proposé d’essayer la Anycubic Vyper, j’ai sauté de joie et ai pu ressentir le même bonheur qu’Audrey quand elle a su qu’elle allait tester la Cricut Maker. 

À l’annonce de la nouvelle, j’ai commencé à chercher des idées de ce que j’allais pouvoir imprimer et un Nouveau Monde s’est ouvert à moi. Je n’imaginais pas à quel point les projets étaient nombreux et les possibilités si vastes. Si beaucoup d’objets à imprimer sont gratuits, il en existe encore plus de payants. 

En effet, je pensais que pour imprimer un objet, il suffisait de télécharger un fichier, gentiment cliquer sur lancer l’impression et attendre, mais la réalité est tout autre. 

Ouverture de la boîte 

Avant de réceptionner le colis, j’avais, évidemment, regardé à peu près toutes les vidéos unboxing qui existent sur la Anycubic Vyper. J’étais (plus ou moins) capable, dès l’ouverture de la boîte, de la construire les yeux fermés. Le montage de l’imprimante est très simple et se fait en moins de 30 minutes, mais je conseille de lire la notice pour être certain de connecter tous les câbles aux bons endroits.

Point positif, les outils de montage sont fournis et rangés dans un compartiment sous l’imprimante. Une fois montée, la Vyper est grande (508mm×457mm×516mm) pour un poids de 10kg, mais n’est par contre visuellement pas massive et peut se poser facilement sur un bureau.

Petite déception, la quantité de filaments fournie est ridicule, je vous conseille d’acheter directement un rouleau de 1kg chez votre revendeur. Après le montage de l’imprimante, il faut insérer le filament fourni en suivant les instructions. C’est d’une simplicité enfantine si vous lisez les instructions, un peu moins si vous faites le malin comme moi à vouloir aller trop vite sans rien lire. 

Première impression sur mes premières impressions 

Comme première impression et afin de tester le bon fonctionnement de l’imprimante, il est conseillé d’utiliser un fichier se trouvant sur la carte mémoire. Rien de très excitant, c’est un hibou sur un tronc d’arbre.

L’imprimante se contrôle grâce à un écran tactile couleur de 4,3’’. J’ai été très étonné de la rapidité du logiciel et de la réactivité de l’écran. Les menus sont simples et bien structurés, après quelques utilisations, je connaissais déjà tout par cœur.

Avant d’imprimer ce “magnifique” hibou, il reste une étape cruciale, qui est également l’un des plus gros points forts de cette imprimante : l’auto-leveling. L’imprimante calcule l’horizontalité de la plaque d’impression et en tient compte lors de la construction de l’objet. Sur les imprimantes bas de gamme, il faut effectuer ce réglage manuellement alors que, avec la Anycubic Vyper, il suffit d’appuyer sur un bouton et d’attendre une bonne dizaine de minutes. L’auto-leveling terminé, je lance l’impression sous les yeux ébahis de toute la famille.  Temps estimé de l’impression : 45 minutes. Je trouve ça correct contrairement à Audrey et Tom qui trouvent ça très long pour une figurine de 6 cm. 

Comme c’est notre première impression 3D, nous allons admirer toutes les 30 secondes l’état d’avancement. L’imprimante est bruyante, mais pas plus qu’un PC Gamer qui tourne à plein régime ou un ventilateur de salon. On se rend vite compte à l’odeur qu’imprimer en 3D c’est du plastique fondu et qu’il faut ouvrir la fenêtre pour ne pas être incommodé. 

Au bout de 45 minutes, le résultat tombe enfin. Le hibou est d’une telle mocheté que je pense avoir raté quelque chose dans la configuration ou l’installation. Les détails sont affreux, on voit toutes les couches de l’impression, je n’ai pas de mots pour décrire ma déception. Je rumine dans mon coin et retourne sur Youtube voir ce que j’aurais pu rater pour que le résultat soit aussi minable.

Par contre, j’ai bien aimé que, à la fin de l’impression, la buse et la plaque cessent de chauffer et les ventilateurs tournent moins vite,  réduisant ainsi la consommation électrique.
Confiant dans la qualité de l’imprimante (dont je n’ai lu que du bien), je lance l’impression d’un autre objet, un petit bonhomme porte-clés. Le résultat est tout aussi décevant.  À la suite de cet échec cuisant, je suis allé m’allonger en position fœtale dans mon lit pour pleurer, le temps de retrouver mes esprits. 

Eureka 

Après moult lectures sur le web, je comprends qu’un élément important dans la qualité est la qualité du filament. Je remplace celui offert dans la boîte par celui que j’ai acheté sur Amazon. Je relance l’auto-leveling pour être certain de ne pas faire d’erreur et je relancer l’impression du hibou. Après quelques minutes, je remarque, pour mon plus grand bonheur, que le tronc d’arbre est de meilleure qualité que lors de mon premier essai.

Quand mon hibou est terminé, mes yeux pétillent de joies, et je fonce montrer fièrement, tel un enfant arborant son beau bulletin, le résultat à ma compagne qui ne sait quoi dire d’autre que « Ben, c’est le même que l’autre non ? » . Perte de temps que de lui parler, je lance l’impression du petit bonhomme et le résultat est également meilleur. Me voilà soulagé, je vais pouvoir commencer à imprimer des choses intéressantes. 

Trouver des objets à imprimer 

Le débutant que j’étais pensait que pour imprimer un objet, il suffisait de copier le fichier de mon choix sur la carte mémoire et de lancer l’impression, mais ce n’est pas si simple. Si j’avais lu la documentation, ce que je fais rarement surtout quand je suis pressé d’utiliser un nouveau joujou, j’aurais compris que pour imprimer des objets, il vaut mieux télécharger un fichier « brut » au format TSL, puis le convertir et l’optimiser pour son imprimante avec une application. Compliqué en théorie, mais simple en regardant un tutoriel sur Youtube.

L’application, gratuite, recommandée par Anycubic est « Cura ». Une fois installée, il faut choisir son imprimante 3D dans les modèles proposés puis le type de consommable (comme pour le papier photo, il existe différentes qualités de filament). Lorsque tout cela est fait, convertir et optimiser un fichier « brut » pour votre imprimante se fait en littéralement deux clics. S’il s’agit de seulement convertir un fichier, le logiciel Cura est simple d’utilisation.  En revanche si vous souhaitez effectuer des modifications dans la modélisation, c’est une autre paire de manches. 

Trop de choix tue le choix 

Lorsque vient le choix de l’objet à imprimer, il existe tellement de possibilités qu’il est très difficile de se décider. Je vais sur le site https://www.thingiverse.com/ pour chercher l’inspiration et effectuer mes sélections. Ce site propose une quantité mirobolante d’objets et de figurines gratuites à imprimer. Mes premières impressions ont été les suivantes : un boîtier pour ranger mes cartes Micro SD, un symbole et deux bonshommes de Harry Potter, un bébé monstre et d’autres objets, mais dont l’impression a raté.

De plus, le temps d’impression dépend de beaucoup de paramètres mais, en résumé, plus c’est grand ou détaillé, plus ça prend de temps. Pour une tête de mort de 6 cm, pas très grande, mais très détaillée, il a fallu plus de quatre heures !. Cette « lenteur » n’est pas propre à la Vyper, les imprimantes 3D en général ne sont pas rapides. L’application Cura donne une estimation du temps d’impression, mais ce n’est pas très précis. 

Résultat et qualité d’impression 

En théorie, plus une imprimante est chère, plus elle imprimera vite et fin. La Anycubic Vyper est un modèle milieu de gamme, l’impression des petites figurines n’est pas d’excellente qualité et manque de détails. Les mêmes figurines imprimées en plus grandes tailles sont beaucoup plus jolies.  Cependant, pour les objets usuels (telle ma boîte de rangement) pour laquelle les détails et la finition n’a pas d’importance, cette imprimante est parfaite. 

Au fur et à mesure des tests effectués, ma maîtrise de l’imprimante s’améliorait et les résultats étaient de plus en plus convaincants. Je suis sûr que d’ici quelques semaines je m’en sortirai encore mieux qu’aujourd’hui. 

À force d’imprimer, j’ai rencontré un problème non pas avec l’imprimante, mais avec l’adhérence de la plaque. J’ai lu que c’était normal et qu’il suffisait d’appliquer un spray collant pour le solutionner. Pendant l’impression, l’objet se détache du plateau et le fil chaud sort n’importe où ce qui donne comme résultat une œuvre d’art abstraite dont je me serais bien passé. J’ai donc acheté du spray spécial imprimante 3D sur Amazon mais je n’ai pas encore eu l’occasion de le tester. 

Option que je n’ai pas testée, mais dont j’ai lu beaucoup de positif, c’est la reprise d’impression après coupure de courant ou à la fin d’une bobine de filament. Apparemment ça fonctionne bien, mais je n’ai pas été confronté à ce problème. 

Mon avis 

En tant qu’ humble geek confirmé, j’ai toujours voulu une imprimante 3D et je n’ai pas été déçu avec la Anycubic Vyper. Facile à monter, à déplacer et à utiliser, notamment grâce à son auto-leveling.

Ce modèle est affiché à 359,99€  ce qui est  un budget honorable pour commencer dans le monde de l’impression 3D avec une imprimante de cette qualité. Nous vous offrons une bonne réduction, grâce au code coupon “NNNTINYNEWSBE” qui fera tomber la note à plus ou moins 265€ au moment où vous cliquerez sur ce petit lien. La livraison s’effectue depuis l’Europe et vous n’aurez donc à payer aucun frais de douane.

Le prix des consommables n’est pas négligeable, mais avec 1kg (pour 20€) on arrive à imprimer tellement de choses que même après tous mes tests il me reste 850 grammes. Á moins d’imprimer des objets lourds, à l’usage, l’impression 3D ne coûte pas grand-chose.  Je retourne régulièrement sur le site thingiverse à la recherche de nouveaux objets à imprimer, juste pour le plaisir de trouver un objet « utile » auquel je n’avais pas pensé. 

Je conseille la Anycubic Vyper à tous ceux qui veulent se lancer dans l’impression 3D sans débourser une somme astronomique. Même si j’avais eu un peu de mal au début, avec le temps qui passe, plus j’imprime des objets, plus j’aime cette Anycubic Vyper. 

Toutes photos sont disponibles via ce lien.

 

 

 

 

Anycubic Vyper

265€ (avec code NNNTINYNEWSBE)
7.6

Facilité de montage

9.0/10

Facilité d'utilisation

9.0/10

Finesse des détails

6.0/10

Rapidité d'impression

7.0/10

Qualité d'impression

7.0/10
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